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Une journée ordinaire au village de Parón - merc 24 avril 2013

Publié le par leschoon

1-2013-04-25 025Mercredi 24 avril, la famille schoon est en pleine exploration de la Cordillera Blanca. Ce jour là, elle se met en route pour la Laguna Parón. L’une des plus belles, parait-il. Et une chouette ballade à faire autour du lac.

Partis de Carraz vers 10h30, nous arrivons au pied de la vallée vers midi et traversons le village de Parón. Les villageois sont justement dans le champ juste au dessus de la route, plusieurs hommes et 1-2013-04-24 029femmes ramassant les patates. Petit arrêt. On se renseigne sur l’état de la piste… échange de quelques plaisanteries et politesses… Puis nous entamons l’ascension, bien raide, de 2 heures pour les 30 bornes jusqu’à la lagune (qui d’ailleurs épuisé les dernières ressources de nos pneus).

Arrivés au lac, nous sommes un peu déçus. Il est à moitié vidé, et sali par un barrage hydro électrique. Ce barrage a fait le malheur des communautés voisines, malgré une lutte acharnée, perdue devant le Conseil d’Etat… Mais les montagnes sont magnifiques, l’air est pur, et nous trouvons tout le confort en nous installant sans vergogne sur un petit terrain plat de la Compagnie des Eaux.

Repas champêtre, sieste pour les uns, course aux oiseaux rares pour les autres, mais la fin de journée est très fraiche à 4140 m d’altitude. Nous nous replions vite à l’intérieur pour un bon repas et une partie de Mikado. Couchés tôt, nous sommes motivés pour la marche du lendemain.

1-2013-04-24 0561 heure du matin, le village de Parón est déjà levé. Il prépare quelques victuailles en prévision d’une longue journée, et se met en route pour les prairies qui bordent la lagune. Aujourd’hui, on ramène les bêtes au village.

5 heures du mat, la camionnette verte ouvre un œil. Elle a entendu des voix fortes, et des silhouettes approchent d’un bon pas. Etrange, des piétons en pleine nuit, dans cet endroit perdu. Mais rapidement, les voix se précisent, elles n’ont rien d’inquiétant. Des rires de femmes et d’hommes qui viennent s’installer sur le petit jardin de la Compagnie des Eaux, et font un feu pour le thé. Rapidement ils reprennent la route. Les vaches sont de l’autre coté du lac.

1-2013-04-25 0158 heures du mat, la camionnette verte ouvre le deuxième œil. Un garçon d’une 15aine d’années est échoué dans le petit jardin. Il baille à tout rompre et nous explique vaguement qu’il attend ses parents. Pas très causant… Solide petit dej, café bien tassé, et nous voila en route, royalement vers 10 heures, pour quelques heures de découverte des plus beaux pics andins.

Vers 11 heures, nouvelle rencontre avec les villageois de Parón. Ils sont déjà sur le retour. Armés de bâtons, ils essaient justement de rattraper une vache qui a fait demi-tour. La vache fonce sur nous… 1-2013-04-22 048Ici, pas de cornes coupées, ni de taureau castré ! Femme et enfants battent prudemment en retraite, et JB, en bon fils de fermier, se lance à l’assaut de la vache récalcitrante. Nouvelle  conversation. 1-2013-04-25 037Les villageoises sont très gaies, et nous racontent le plus naturellement du monde, leur journée ordinaire. Elles s’extasient sur les cheveux blonds de nos enfants... Nous nous émerveillons de leur énergie et leur bonne humeur... Puis chacun reprend son chemin.

14 heures, les schoon, contents de leur ballade, retrouvent la camionnette verte. Le jeune garçon n’est plus là, mais une demi-douzaine de génisses paissent en sécurité sur le jardin de la Compagnie des Eaux. Petit encas pour nous également, avant la descente chaotique de la vallée.

1-2013-04-24 03415h30, en milieu de descente, petit arrêt. Nous avons rattrapé les villageois. Un homme en tête, traine énergiquement la vache indocile. Les femmes sont arrêtées, elles plaisantent autour du jeune garçon, assis sur une pierre, qui ne semble plus vouloir avancer. Reprise de la conversation, nous commençons à bien nous connaître ! Effectivement, les génisses sont restées en haut, ils viendront les chercher plus tard. Le « niño » est fatigué, il ne tient plus sur ses jambes.

On embarque le niño jusqu’au village, soit 30mn plus bas en voiture. Toujours aussi causant et éveillé, nous arrivons tout de même à lui soutirer quelques détails. Ils sont bien partis à 1heure du mat, et seront de retour à la nuit. C’est une journée ordinaire…

Si, la vida de campo, no es facíl … 

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J
<br /> bonjour a toute la famille Que de beaux souvenirs merçi pour le commentaire et vive jb pour la vache bravo bisous a toute la famille<br />
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Y
<br /> même"Une journée ordinaire"est pleine d'aventures et de richesses.....ici, "altitude 0 " R.A.S!!! heureusement on peut rêver grace à vous.....<br />
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